La Guerre Des Clans vie de cat
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Incarnez un chat et venez le faire vivre dans la forêt sombre et mystérieuse de la Guerre des Clans !
 
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 Hello darkness my old friend.. ♥

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AuteurMessage
Le Muet




Féminin Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 27/11/2011

Hello darkness my old friend.. ♥ Empty
MessageSujet: Hello darkness my old friend.. ♥   Hello darkness my old friend.. ♥ EmptyDim 27 Nov - 22:17

Présentation de Nom du Félin
    Nom : Le Muet
    Sexe : Mâle
    Age : Des lunes et des lunes.. Tant de lunes qu'on ne prends plu la peine de les compter.
    Clan : Solitaire. Solitaire à jamais.
    Rang : //

Un peu plus sur Nom du Félin

    Description physique : (6 lignes minimum) TEXTE
    Défauts : (3 minimum) Le Muet est un chat sombre, sans joie, qui ne parle jamais. SOn regard refète seulement un vide insondable. Il ne sait aimer, il ne sait pardonner. Que voulez-vous donner, quand on vous a déjà tout pris ?
    Qualités : (3 minimum) Peut-on trouver des qualité dans un fantôme errant ? Peut-être le fait d'accepter les différence, de ne jamais chercher querelle. Ce vieux félin pourra parfois vous montrer sa sagesse, forgée par les âges, vous enseignant dans son muttisme, ce que c'est que la guerre.
    Histoire : (7 lignes minimum)

    Now you're gone, I just feel so lost.. Because Everything I've loved became everything I lost. I'm lonely, getting older. And you're so far away.. I just cannot say that I love you. h'at I'll always love you.

    Ô Paloma. Tu m'as un jour dis que la vie était belle, qu'elle le serait toujours. Maintenant, dis moi simplement si c'est vrai.

    L’histoire se déroulait dans cette portion de la terre ou tout est gris. Gris le ciel, gris le sol, gris la lumière, mais surtout, gris le cœur de ses habitants. Ce lieu que beaucoup fuyaient, par peur de sa population. En effet, on pouvait y rencontrer de biens étranges personnages. Des êtres aux sombres pensées, des esprits torturés, prêts à tout pour renvoyer le couteau vers le cœur de ceux qui avaient fait d’eux ce qu’ils étaient : des hors-la-loi, des bannis. Des sauvages, tous les uns comme les autres. Le sang souillait le sol gris de cette terre, unique source de couleur, tandis que la haine en souillait la raison.
    Pourtant avec le temps, il apprit à connaître ces chats. A savoir ce qu’ils pensaient, à les comprendre. Il devint même l’un d’eux à force. Fantôme errant, émanant d’étranges relents du passé. Cependant, il n’en avait pas toujours été ainsi. Son cœur était autrefois plein de couleurs, plein de bonheur. Alors me diriez-vous, pourquoi être devenu ce qu’il est à présent ? Et bien, c’est comme ça, c’est la vie. Peut-être est-ce ainsi ce qu’on défini le destin ? C’est notre guerre. Et puis, comment on fait, quand on a perdu la bataille ?

    On était en plein moi d’octobre. L’hiver approchait, et comme chaque fois, la rude saison froide causerait bien des victimes. Il cheminait en solitaire dans la lande désertique, en proie aux vents violents faisant tournoyer son épaisse fourrure blanche. Comme chaque fois, aucun bruit ne venait troubler le calme silence de la nuit tombante. Aucune étoile ne tapissait le ciel ce soir-là. Même la blafarde lueur lunaire ne venait percer l’obscurité. Tout était sombre.
    Silence.
    Puis ils apparurent. La troupe, comme beaucoup les appelaient. Ils surgirent de nulle part, puis en l’espace d’une fraction de seconde, encerclèrent le matou. Sans un bruit ils s’observèrent, menaçants. Une lueur étrange abritait leurs prunelles, mélange d’étonnement, de colère, et tant d’autres choses. Le félin blanc se redressa courageusement affrontant du regard les dizaines de pupilles fixées sur lui. Combien étaient-ils ainsi ? Des dizaines. Le groupe entier s’assit tel un seul, et l’un d’eux se détacha du reste. Un gros mâle gris sombre, à l’effigie de la terre.
    « Etranger, tu es sur notre territoire, disait-il de sa voix grave. Je ne laisse trois opportunités. La première, tu t’écartes de notre route, tu disparais en on ne te reverra plus. La deuxième, tu viens avec nous. Et la dernière.. Je te laisse imaginer. »
    Alors, le solitaire s’effondra au sol, la tête sur les pattes, leur laissant ainsi le choix. Il allait mourir, et en avait conscience, cependant, il se contenta de fermer les yeux et d’attendre patiemment son heure.

    L’heure ne vînt pas.

    Lorsqu’il ouvrit de nouveau les yeux, le froid lui mordait la peau, la neige léchait son visage, gelant de minuscules perles cristallines au bout de ses moustaches. Un sifflement aigu résonnait à ses oreilles. Sans doute l’étourdissement de ces longues heures à divaguer, inconscient. Lui qui pensait avoir enfin atteint la mort, i était toujours là, plein de douleur.
    Combien de fois se dit-il qu’il aurait du mourir ce soir-là ? Que c’aurait été mieux pour tous ? Pourtant il n’avait pu choisir, et le destin avait décidé qu’il se tiendrait là, à fixer une bien étrange scène.
    Le grand chat gris se tenait debout face à un vieux mâle noir au pelage décharné. L’animal était plaqué au sol en signe de soumission, l’autre le surplombant de toute sa hauteur. Un silence palpable régnait, tandis que chacun attendait, le souffle coupé, que la sentence soit annoncée.
    Combien de temps dura l’attente ? J’ai plaisir à me dire qu’elle dura assez longtemps pour tenir l’assistance en exalte, pendue aux lèvres du félin gris. Chef, on apprit par a suite que tel était son nom, aimait jouer avec ses victimes. Les laisser attendre, effrayés, tout en sachant que la punition sera toujours la même : la mort. Il savait tenir son public, et c’était en partie ce qui faisait de lui un meneur hors pair : il savait diriger.
    Enfin, après ce laps de temps indéfinissable, il fit un pas vers l’accusé. Son regard brillait d’intelligence mais aussi d’une folie sans nom. Sa patte se leva au-dessus de la tête du chat ébène, puis il prit la parole.
    « Chers amis, nous sommes ici pour traiter de l’affaire concernant ce chat. Il a enfreint notre code d’honneur, et se doit de subir la sentence. »
    Nouveau silence. Chacun attendait.
    « Par mes pouvoirs en tant que chef de cette troupe, je me dois de t’annoncer que le prix à payer est lourd, se tournant vers un jeune chat près de lui, il continua. Dony, approche, et fait ce que tu as à faire. »

    Le dénommé Dony s’approcha, et, levant la patte toutes griffes dehors, il plongea ces lames acérées dans la nuque du pauvre chat plaqué au sol. Son cri, étouffé, à peine perceptible précéda un nouvel instant de silence.
    Il était mort.

    Par la suite, j’assistais à beaucoup de procès dans ce genre. La première chose qui me vint à l’esprit était qu’ils étaient fous. Des monstres dominés par un vrai malade.
    Pourtant tu étais là. Tu m’observais. Parmi tout le groupe, parmi ces dizaines de chats, c’était sur moi que tu avais posé ton regard, moi, le pauvre prisonnier, faible et soumis.
    Ô mon ange, qu’es-ce que je n’aurais pas donné pour me perdre dans l’immensité de tes prunelles...

    Le soir vint, le froid s’intensifia. Tous étaient regroupés es uns contre les autres, parlant, mangeant, échangeant coups de langue et coups de griffes. J’étais, moi, à l’écart du groupe, les observant de loin. Aucune surveillance. La première idée qui me vint était a plus logique : m’enfuir. Je pouvais courir, traverser la plaine, trouver une forêt, quitter ses chats sanguinaires qui n’avaient surement pour seul but de me tuer, et de tuer tous es autres chats sur cette terre.
    Je me relevais, bien déterminé à arriver à mes fins. Plaqué au sol, je rampais aussi silencieusement que possible. Un mètre, deux mètre. Un petit peu plus et je pourrai me mettre à courir. Je voyais déjà au loin l’horizon, ma marche solitaire à travers la plaine, le pelage au vent…
    Dessein brisé. Je heurtais un obstacle, puis ouvris les yeux sonné. Tu te tournais alors vers moi, le regard empli de surprise.
    « Je t’aurais pensé plus malin. »
    Un éclair traversa mon corps. Ta flèche était bien dirigée et me blessa directement.
    « Où comptais-tu aller comme ça ? Par là, il n’y a rien. Là-bas non plus. Ici, encore moins. Tu pensais pouvoir t’enfuir ? Et qu’y gagnerais-tu ? Une vie seule et triste, traqué par des bêtes sauvages. »
    Nouvelle attaque. Je m’effondrais au sol, honteux. Cependant, si ces paroles avaient été froides et moqueuses, ce n’était pas moins la plus belle voix existante. Dans la douleur, tu m’avais donné une part de lumière.
    Les jours suivant, la troupe se déplaça. Ils ne restaient jamais au même endroit plus de deux jours, et moi, je les suivais. Je n’avais pas le choix. J’étais passé du rang de prisonnier à visiteur. Je m’occupais des jeunes, des vieux et des tâches que personne ne voulaient faire. « Dans la vie, faut gagner tout ce qu’on veut. Soit tu travailles, soit tu ne manges pas, faut choisir Moski ! »
    C’était une des premières leçons que m’enseigna Chef. Bosse ou crève.
    Cependant, plus je me rapprochais de la troupe, plus je me rapprochais de toi. Un soir même, tu vins te coucher à mes côtés, tandis que j’observais les étoiles. Nous ne parions pas, nous contentant de scruter le ciel nocturne, parsemé de poussières lumineuses. Puis, tu avais posé ta tête sur tes pattes, et sans un mot, ta respiration devint plus régulière. Tu plongeais dans le sommeil, et je t’observais ainsi. Comme tu étais belle !
    Je pouvais alors me venter d’avoir dormi à tes côtés.

    Je comptais ces soirées comme des pierres précieuses. Des étoiles illuminant ma nuit. Nous ne parlions jamais, tu te contentais de venir, et moi de t’observer, de retenir chaque détail de ton beau visage. Puis le sommeil nous emportait, et je te revoyais en rêve, avant de me réveiller, ton nom sur le bout des lèvres.
    Paloma.

    Cependant, un soir, la glace se brisa. Malgré es centaines de questions que j’avais imaginé te poser, la tienne était de loin la plus belle.

    « D’où viens-tu ? »

    Et je répondais, hésitant ;

    « De loin, par-delà les montagnes. Je suis né près de la forêt. »

    Tu avais soupiré, comme pour acquiescer. Alors, j’avais demandé ce qui me brûlait les lèvres depuis des jours :

    « Parle-moi de Chef. »

    Nouveau soupir. Tes yeux reflétaient de grands mystères.

    « On dit tant de choses sur lui tu sais. Il paraît qu’il a tué ses bipèdes avant de s’enfuir. Cependant il ne l’a jamais dis. Je ne pense pas qu’il vienne de chez les deux-pattes. Pour moi, c’est un chat de la montagne, qui a apprit à vivre ainsi. Pour beaucoup, il est e roi de la plaine. Chacun le connaît, et le respecte. On dit aussi qu’il peut te tuer de l’intérieur, que son cœur est si noir que personne ne peut y voir de lumière.

    - Et qu’en penses-tu ?
    - Je n’y crois pas. Chacun a sa part d’obscurité et de lumière.
    Tu continuais ton récit :

    « On dit aussi qu’il peut entrer en toi, entendre tes pensées, découvrir tes secrets. I peut aussi se cacher en n’importe quel lieu, prendre la forme qu’i veut. Il est la brise et la neige, le vent et la pluie, le lièvre et le loup. Et toi Moski, qu’en penses-tu ? »

    - Je ne crois pas à ces bêtises ! Je ne suis pas aussi naïf, ça n’a aucun sens !

    Encore un soupir, déçu cette fois.

    - Dommage. Mais alors, dis-moi, à quoi crois-tu ?
    - Je crois à ce qui a un sens, à ce qui est possible, et surtout, je crois à ce que je vois, à ce que j’ai vu. Et ici, je vois que vous êtes tous pareil, des monstres !

    Je sentis la flamme arriver avant de la ressentir. Cette flamme c’était ton cœur, et je l’avais blessé.

    - Et qu’as-tu vu Moski ? Quelle est ton histoire ? Ici, chacun à quelque chose à raconter, chacun a son propre passé, son aventure, ses douleurs, sa vie. Et toi, qu’est-ce qui mérite d’être raconté dans ta vie ?
    De nouveau, tu avais touché à où il fallait. Le pire, c’est que tu avais raison. QU’avais-je à raconter ? Quelle était ma vie, par rapport à la leur ?
    Ô Paloma.. Mon ange.. Dois-je donc toujours te faire souffrir ?

    Le temps passait, et ta colère s’effaçait. Plus nous étions séparés, plus je souffrais. Ma vie était devenue aussi grise que la terre, mes nuits sans étoiles, sombres et froides. C’est moi qui revins vers toi. Un matin, au début de la saison des feuilles nouvelles. Lorsque j’approchais, ton regard refléta ton étonnement.

    « Je suis désolé Paloma. Je n’aurais pas du. »

    J’attendis ta réponse, haletant. Au lieu de ça, tu te mis à pleurer doucement. Ma Paloma, si forte, si belle ! Je ne pouvais supporter de te voir ainsi.

    « Ô Moski si tu savais. Je ne t’en veux pas, pas à toi. Le pire, c’est que tu avais raison. Ce sont des monstres, et je suis l’un d’eux. »


    Peu à peu, ces monstres devinrent autres. J’appris à les connaître. Je commençais même à remplacer le « ils » qui devint « nous ». Je pardonnais, j’oubliais, et en même temps, je découvrais. Je découvrais le sang et la guerre, la douleur, la mort, la bataille. Mais aussi la beauté, la magie, et l’amour. Ton amour. Cette terre m’apparut moins grise, puisque tu étais là, ton regard bleu lui rendant ses couleurs. Ange parmi es démons, fleur parmi les ronces. Tu étais ce qui donnait un sens à mes journées parmi la troupe. Cependant, un personnage restait un mystère pour moi. Je ne parvenais à comprendre le sens de son regard par-dessus son épaule, lorsqu’il croisait le mien. Je ne connaissais la raison de ces nombreuses cicatrices sur son corps musclé. Il était là sans l’être. Il ne se mêlait pas au groupe, mais le dirigeait de la patte d’acier. Il restait sauvage dans sa monarchie suprême. C’était le roi, c’était le maître.
    C’était Chef.
    Alors un jour je m’approchais. Sans but, sans question. Juste le besoin de savoir, de comprendre. Il parla avant que j’ai pu en placer une.
    « Que cherches-tu Moski ? Des réponses ? Il n’y en a pas sans question. Une question ? I n’y en a pas sans besoin. Alors que fais-tu là ? Tu as envie de parler ? Je ne parle pas. Ne vient jamais sans but Moski. Le but, c’est ce qui nous guide, c’est ce qui nous pousse ver l’avant. Alors maintenant dis-moi petit. Que veux-tu ? Rien ? Alors part. »

    Surpris par la brusquerie et la dureté de sa tirade, je fis demi-tour, lorsqu’il me rappela :

    « Fais attention à elle petit, les plus belles roses ont des épines. Ne la perds pas, tu en serais blessé. »

    Je hochais la tête. J’avas compris, je savais.

    Le but, je l’avais trouvé. Le but, il était en toi. C’était toi. Je t’aimais tant, ma rose, mon ange, mon étoile.. Ô ma Paloma.. Comment avais-je pu vivre si longtemps sans toi ?


    De nombreuses lunes sont passées. Un jour, Chef revint vers moi. Je compris qu’il se préparait quelque chose. Quelque chose d’important. Son regard brillait –chose rare – d’anxiété.

    « Prépare-toi Moski. Tu pars pour la bataille, demain à l’aube. J’imagine que tu sais te battre, ton heure est venue. »

    Le lendemain, à l’aube, je partis donc pour la bataille. A mes côtés, Paloma galopait dans toute sa grâce, droite et fière, le pelage lissé, les griffes sorties. Elle dévorait la terre de ses pattes, son pelage frôlant le mien, sa queue survolant mon flan. A bataille, c’était bien plus. C’était la guerre, contre un clan ennemi. Un clan de la montagne. Des chats féroces et prêts à tout pour se venter d’avoir détruit la célèbre trouve de Chef. D’ailleurs, cette même troupe, au complet, galopait à nos côtés, tel un seul homme, fonçant vers le front, fonçant vers le sang, et, sans le savoir, vers leur perte. Chef, le savait, lui. Il bondissait en tête, vers cet ultime combat, clôturant une vie de poussière et de sang. Il menait ces chasseurs vers la mort. Je n’ai jamais saisi à quel point il était fou. Fou, mais tellement doué pour l’être ! Il était la ruse, il était l force, l’acharnement, la férocité ! Il était un combattant, un vrai.
    A quelques mètres du lieu de la bataille, nous nous arrêtâmes, sous l’ordre du meneur.

    « Ceci et peut-être notre dernier combat. Peut-être notre dernière victoire, peut-être notre dernière défaite. Certains ne reviendront pas au camp ce soir. Sachez que nous pouvons les battre. Mes chers amis. L’heure est venue pour moi, de vous souhaiter bonne chance. »

    Puis il s’élança à flan de colline dans un majestueux cri de guerre.

    Je n’avais jamais vu tant de chat réunis. Les guerriers adverses étaient nombreux, musclés. Le bain de sang commença en une fraction de seconde. Un concert de feulement et de miaulement suivirent le hurlement de Chef. Les poils volaient, le sang souillait le sol. Les combattant ne faisaient plus qu’un, échangeant coup de griffes et de croc dans un cœur de grognement. Certains tombaient à terre. Je compris qu’ils n’étaient pas là pour nous faire peur, ou nous blesser. Non : Ils étaient là pour nous détruire.
    Je sentais les blessures brûler ma peau, mais la soif de sang, ‘adrénaline montant dans mes veines me poussaient à continuer. Le bourdonnement résonnait à mes oreilles, l’odeur du sang enivrait mes mouvements. Un énorme matou tigré me sauta sur le dos. Je me débattis et parvins à le faire rouler au sol avant de plonger mes crocs dans la chair de son cou. L’animal laissa tombé sa tête, le liquide poisseux gicla de la blessure. Il était mort.
    Puis je vis Chef rouler sous cinq guerriers. Il avait beau se débattre tel un diable, montrer les crocs, les autres le maintenaient à terre. Je bondis, ils s’écartèrent. Lorsque j’arrivais, le meneur était toujours debout, agonisant, le sang s’écoulant de nombreuses blessures. Malgré son état, il se tenait toujours face aux assaillants, fier et noble. Ah, quel chef il faisait !
    Il s’effondra. Son regard croisa le mien. Je perçu toute la flamme de celui qui a tout perdu, mais qui reste droit. Je perçu sa force, mais aussi toutes les émotions qui le traversait. Je perçu sa fierté devant ses troupes, qu’il avait mené avec courage jusqu’à leur dernier sanctuaire. Alors, il parla.

    « C’est fini Moski. Terminé, nous avons gagné. Et tu sais pourquoi ? Parce que nous n’avons pas fuis face à l’adversité et au danger. J’ai mérité un peu de repos. Continue ton chemin petit. Maintenant, tu sais. »

    Ses paroles lui demandèrent un ultime effort. Dans un grognement, il murmura :

    « Moski.. Fait attention à elle.. »

    Ses yeux s’éteignirent, observant le ciel sans le voir. C’était fini. Chef était mort.

    Tout à coup, je me retournais, en alerte. Ton cri.. Je cru que mon cœur allait explosé, en te voyant ainsi. Dominée par un chat noir, tu lui lançais un regard de défi. Puis, sa patte se leva. Je frémis. Je me mis à courir. Quelques pas, quelques pas.. Je dévorais la distance nous séparant, tandis que ses griffes fondaient dangereusement sur ta gorge, avec pour but de la déchiqueter. Trop tard. Lorsque j’arrivais sur lui, ton regard croisa le mien. Il me dit silencieusement ce que j’avais toujours voulu entendre. « Je t’aime. ».
    Le sang gicla. Tes lèvres s’ouvrirent sur un cri silencieux.
    Paloma.. Mon ange, mon amour.. Pourquoi m’infliger cela ? Pourquoi m’obliger à te regarder tomber ainsi ? Ô Paloma.. Si tu savais comme je t’aime.. SI tu savais, tout ce que je voudrais te dire, maintenant que tu es si loin, maintenant que ta lumière s’est éteinte.. Mon ange, mon cœur.
    Je t’aimais tant.
    Alors, mon hurlement, de détresse, de colère, de douleur, retentit au-dessus du vacarme des combats. Puis ma voix se tut, et ce à jamais.

~

Particularités : (facultatif) Seul à jamais, sans l'ombre d'un espoir. Le Muet vit dans le silence, son dernier cris s'était éteint, en même temps que sa bien aimée. Le clan est mort. c'est terminé.
Liens : (facultatif) TEXTE

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    Double compte : Nop'
    Fille ou garçon? : Fille Namého !
    Age : 13 ans
    Par quel moyen as-tu découvert le forum? : Je cherchais je sais pus quelle bêtise et je suis tombée sur un topic de je sais pus quelle bêtise et à j'ai vu la signature de Paoni. Et j'me suis dis 'Mais.. Mais.. Mais ?' et pis après j'ai vu le design et je me suis dis 'Mais.. Je reconnais..' et après (oui oui, seulement après) j'ai vu que le desig était de Plumary. Pis ensuite j'me suis dis que j'avais envie de m'inscrire.
    Q'en penses-tu? : Il est grave beau *O*
    Des idées pour l'améliorer? : Nop'
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