La vie n'est que désespoir...

Source de Pluie traversait une période de questions et de désespoir profond, elle marchait dans la neige, se liquide à la fois solide et liquide qui faisait passez en vous une vague de chaleur puis, de froid.Elle s'arrèta, elle était enfoncée dans la matière blanche jusqu'au flanc.Elle mordit la neige, se dégagea et continua sa route jusqu'à s'enfoncer de nouveau puis, de dégager et ainsi de suite.Source de Pluie finit par atteindre le champ de blé, le blé était gelé, enneigé par le froid mordant.Source de Pluie s'asseya et attendit, attendit qu'un chat arrive et vienne parler de tout et de rien, qu'un chat arrive et qu'elle lui pose une question, sa question, cette question: Pourquoi est ce que l'on vit, nous les chats ?

Comme souvent, lorsque le petit matin pointait son nez, je partais me promener dans le champ de blé. Mes membres, engourdis pas le froid, me faisait atrocement souffrir. Je mis donc un temps fou avant d'arriver à cet terre cultivée. Tout en soupirant, je m'arrêtais et fis deux pas en arrière. Là, je regardais, sur la neige, l'empreinte de ma patte. Symétrique, aucun défaut ... Je ferma les yeux, autant pour pester en silence contre la neige, que pour me réveiller complètement. Enfin, je rouvris les paupières et regarda le ciel. Un soleil terne, sans vie, sans chaleur, et de gros nuages gris. Heureusement, ici, une petite brise chaude planait dans l'air, ébouriffant parfois mon pelage. Après un petit coup de langue rapide sur ma fourrure, je me remis en marche. J'étais quelque peu perdu dans mes pensée, qui allaient toute à Pelage d'Hivers. Cette saison était celle qu'il préférait, contrairement à moi, et pendant laquelle il m'hantait, jour et nuit, sans relâche. Je secoua la tête, espérant faire sortir tout cela de ma tête. C'était peine perdu. Le nom du matou tournait en boucle dans ma tête, me donnant parfois des vertiges.


J'arriva enfin au champ de blé, tant attendue. Peut-être m'aiderai-t-il à me changer les idées. Pénétrant dans le champ, le parfum de la terre fraichement retourner me vint au narine. Les hautes herbes s'écartaient sur mon passage, et je continua de marcher jusqu'a que ... J'aperçoive une jeune chatte, plutôt petite. Aillant, moi aussi, un problème de taille, je sus tout de suite qu'elle était une guerrière, surement très expérimenter. Par instinct, je fis un pas en arrière, avant de me rassurer. *Elle ne te fera rien. Pourquoi t'attaquerai-t-elle ?* Je déglutis, peut-être bruyamment, allez savoir, et m'approcha de l'inconnue. Elle était assise, et me tournait le dos. Pour ne pas qu'elle prenne peur, sursaute, et devienne, par la suite, agressive, je signalais ma présence :


Lorsque je fus sûre que la chatte au pelage tigré m'ai entendu, je commençais :