Bonne ou heureuse nouvelle ? [PV Choco, Petite Lune et Petit Faucon]

[Je me suis dit qu'il fallait que je le fasse enfin, parce qu'après je vais partir en vacance et je reviens pas avant deux semaines... Encore désolée du retard !]

Le ciel était coloré d'orange et de rose, signe que le soleil allait bientôt disparaître à l'horizon pour laisser place à la lune. Après avoir mangé deux souris bien dodues, Perle de Lait s'apprêtait à aller se coucher dans sa tanière, épuisée par sa journée. Depuis environs une lune, elle sentait ses forces décroître et son appétit allait toujours grandissant. Elle était sûrement malade, mais avait préféré ne pas en parler à Coeur de Chocolat. Inutile que tout le clan s'inquiète pour sa lieutenante.

Mais aujourd'hui, elle sentait que quelque chose n'allait pas. Elle avait une terrible douleur au ventre, et elle se sentait prête à exploser. Elle se laissa lourdement tomber sur sa couchette et respira profondément. N'importe qui aurait deviné que quelque chose n'allait pas. Et la douleur empirait, au point que la guerrière blanche voulut en hurler de douleur. Soudain, elle sentit que quelque chose remuait dans ses entrailles. Elle devait être très malade. Elle tenta de se remettre sur ses pattes, et dut s'y reprendre à deux fois avant d'y parvenir. Ses pattes flageolantes menaçaient de la faire tomber à chaque pas, mais elle progressa néanmoins à une rythme lent mais régulier jusqu'à l'antre du guérisseur.

Alors qu'elle passait devant la pouponnière, l'évidence la frappa de plein fouet. Une évidence qu'elle avait inconsciemment refusé depuis une lune. Tous les symptômes collaient. Comment avait-elle put être aussi aveugle, et ne pas s'être aperçue qu'elle portait en elle des petits ? Et la douleur... elle allait mettre bas. Il n'y avait pas d'autre raison à une douleur aussi horrible. Elle se détourna donc de son chemin et entra dans la pouponnière, à la plus grande surprise des reines et petits qui s'y trouvaient. A ses grimaces de souffrance, une reine comprit ce qui se passait et courut chercher un guérisseur.

Affaissée sur le tapis de plume, Perle de Lait se sentit immédiatement mieux. Mais elle allait encore très mal. Les contractions étaient si terrible qu'elle n'arrivait même plus à penser. Chaque seconde qui passait était si terrible qu'elle lui semblait une heure. Ce ne devait pas être normal de souffrir ainsi... Elle allait sûrement mourir, voilà, elle allait mourir... Mais elle donnerait naissance à des petits...

Elle entendait des hurlements de douleur qui provenait de partout autour d'elle. Les yeux fermés, elle mit quelque temps avant de comprendre que c'était elle qui criait ainsi. Puis, par-delà ce bruit, elle entendit d'autres miaulements. Elle reconnut alors la voix de Coeur de Chocolat, et elle sentit des pattes que l'on pressait contre son ventre. On lui avait donné quelque chose à mâcher. Elle ne savait pas ce que c'était, mais la douleur s'atténua sensiblement. Sûrement une graine de pavot ou quelque autre remède médicinal.

Soudain, tout s'accéléra. Les contractions étaient de plus en plus violentes, et ça remuait de plus en plus dans ses entrailles. Ça voulait sortir. "Pas très étonnant", eut le temps de songer Perle de Lait avant d'hurler à la mort. ÇA sortait. Et ÇA faisait mal. Un mal de chien, même, pour peu qu'on puisse attribuer cette expression aux félins. Et en plus, ÇA prenait son temps.

Après quelques derniers efforts, une boule de poils gris/roux apparut enfin. Sans réfléchir, la chatte blanche se mit à la lécher vigoureusement. Alors que la petite boule de poils se collait à ses mamelles, la circulation de son sang rétablie, la lieutenante sentit que les contractions reprenaient. Ce n'était donc pas fini, il y avait un deuxième chaton. Elle sentait Coeur de Chocolat l'aider du mieux qu'il pouvait, lui disant quand pousser et quand respirer. Mais elle avait surtout l'impression que ce n'était pas très efficace, et que c'était à elle de faire tout le boulot avec la souffrance que ça engendrait. Pour le deuxième, elle ne cria pas. Elle n'en souffrit pas moins.

Après quelques longues minutes, une tête noire suivie d'un corps de la même couleur sortir enfin. C'était un petit chaton noir comme l'ébène. Le liquide dans lequel elle avait baigné quand elle était dans le ventre de sa mère la recouvrait encore, mais il disparu bien vite après quelques coups de langue énergiques. Les deux chatons tétaient enfin, collés côte à côte. Perle de Lait soupira. Enfin, c'était terminé. Deux petits. Deux enfants bâtards, semi-orphelins. La lieutenante ne souffrait plus, ou très peu comparé à ce qu'elle avait subi il y a quelques instants à peine. Une affreuse brulure persistait tout de même, qui ne semblait pas vouloir se faire oublier.

Alors qu'elle s'apprêtait à poser une question au guérisseur, celui-ci appuya de nouveau sur son ventre. La bouche qu'elle avait ouverte pour parler ne laissa passer qu'un énième hurlement. Pourquoi continuait-il ? Elle avait mis bat, pourquoi s'acharner ? Pourquoi voulait-il la faire souffrir ? Elle sentit alors que ça bougeait encore dans son ventre. Elle en avait un autre. Elle allait encore être torturée à vouloir en mourir. Pourquoi tant de femelles voulaient-elles des enfants, si c'était pour souffrir ainsi ?

Le deuxième petit mit plus de temps à sortir. Il était tout blanc, les yeux biens clos. Perle de Lait n'avait pas très bien compris les paroles affolées du guérisseur, trop focalisée sur sa propre souffrance, mais elle avait cru comprendre qu'il "ne voulait pas sortir" et que l'accouchement était arrivé "un peu trop tôt". Alors, une inquiétude qu'elle ne comprit pas tout de suite submergea la chatte blanche. Ses petits étaient-ils en bonne santé ? Mais pourquoi s'inquiétait-elle de la santé de ses instruments de torture ? L'instinct étant plus fort que la raison, elle lécha vigoureusement son deuxième petit avant de l'amener jusqu'à sa mamelle, à côté de son frère et de sa soeur. Cette fois-ci, la souffrance s'était beaucoup plus estompée. Il restait toujours la brûlure, mais beaucoup moins forte qu'avant.

Elle ne comprit pas tout de suite ce que lui demandait le guérisseur. Comme il répétait, elle apprit que le premier-né était un mâle, et les deux dernières des femelles. Et qu'il lui fallait leur trouver un nom. Leur trouver un nom ! Alors qu'elle ne souhaitait que s'endormir et oublier toute cette histoire comme un mauvais rêve, ils lui demandaient de nommer sa progéniture ! Résistant à l'envie de les ignorer et de sombrer dans le sommeil, elle se mit à lécher affectueusement le premier. Un petit mâle, au pelage assez étrange. Un pelage qui ressemble beaucoup à celui de feu son père. Préférant ne pas penser à ce dernier, elle se focalisa sur un autre souvenir qu'évoquait ce petit. Le souvenir d'un oiseau majestueux volant avec grâce dans le ciel.

- Petit faucon... souffla-t-elle.

Elle passa ensuite à la deuxième. La petite femelle noire. Elle fut tentée de l'appeler "Petit Ébène", mais ça lui semblait un nom de mâle... Elle se rappela alors le liquide qui la recouvrait à sa naissance, comme... comme de la rosée sur son beau pelage. De la rosée, oui, c'était parfait.

- Petite... rosée.

Puis, elle reporta son attention sur la dernière. Elle était blanche comme sa mère, d'un beau blanc qui rappelait la neige. Mais Perle de Lait ne voulait pas penser à la neige et à l'hiver. C'était trop de mauvais souvenirs. Ses deux enfants lui rappelaient des choses horribles de son passé... Pourquoi le destin s'acharnait-il ainsi ? Comme elle levait la tête pour s'en plaindre aux cieux, elle vit la lune. Si belle, si parfaite...

- Petite Lune.

Elle souffla enfin, heureuse d'en avoir terminé. Trois petits. Et dire qu'elle ne s'était rendue compte de rien... Les trois petits n'étaient certes pas très corpulents, mais tout de même... ne pas se rendre compte qu'elle était enceinte. Surtout, ne pas prendre ça comme un mauvais présage sur son avenir de mère...

Sur ces dernières pensées, elle trouva enfin le sommeil. Un sommeil doux et réparateur...

[Et oui les "CA" qui prennent leur temps ca s'apelle des chieurs xD]

R.haa.... J'avais trop chaud là dedans, et j'avais déja compris mon destin. Pourquoi? J'en savais rien moi! c'est quoi cette question? Mais les chocs qu'on se prenait avec l'autre espèce de machin bidule truc qui était avec moi dans cet endroit noir, sombre, humide d"sagréable... Normalement, un bébé, ca doit aimer être dans le ventre de sa maman. Moi non. J'avais horreur d'être ici! C'était gluant...visqueux... Et l'autre boule de poils qui se débbattait dans tous les sens pour passer devant. Nan mais j'vous jure...

M.ais enfin... Tout ca ne sont que des bagatelles. Moi, j'avais besoin de sortir, et de m'étirer. A force de rester ratatinée comme ca, j'allais bien finir par me transformer en vraie boule.

M.a mère fesait des tours et des demis tours (je ne le voyais pas, je le santais, nuance U_u) Et cela m'insupportait tant... Mais pouf elle avait cessé. Pourquoi? En fin de compte j'aimais bien. Je sais j'e suis une indécise.

E.t là, tous les bruits à l'extérieur, ce dehors que je convoitais tant, s'intensifièrent. Et comme lorsque je n'étais qu'une graine, je compris ce que je devais faire. C'est pas ma faute, j'suis très intelligente. Et là, lorsque je ne sentit plus la présence de l'autre, mon "frère", je me mis a paniquer. Je compris qu'il me serais indispensable. Que je ne pourrais jamais vivre sans lui. Et puis, je restais un moment encore dans ce trou noir en sentant que ma mère était soulagée.

M.ais je ne sais pas quoi, m'appuiya dessus, et je fut forcée d'avancée vers la lumière. Aveuglante, certes, mais qui respirait la liberté. Enfin, j'étais sortie! Youpi! C'était trop génial. Je fut soulevée par mon cou, et je poussai un petit miaulemen inaudible de bonheur de pouvoir m'étirer de tout mon long, de sentire mes pattes, même si elles n'étaient pas assez fortes encore pour me supporter entierement.

E.t là ce fut le comble du comble du bonheur. Un lait chaud qui coulait dans ma gorge, pendant que j'entendais ma mère miauler des paroles que n'importe quel autre chaton n'aurait pas compris, mais que moi, j'avais parfaitement saisi. Mon nom et celui de mon frère. Je le sentait a présent près de moi et sentais ma panique apaisée.

E.nfin, nous nous endormirent tous les trois, sous les regards émerveillés d'autres chats. Ca y'est la vraie vie commencait.

[Up, j'ai ajouté la naissance de petite Petite Rosée, si celle-ci pouvait répondre ainsi que Petit Faucon, juste comme ça... ^^ ]