Rêve Insolent
Guerrier de l'Ombre Niark niark... Je t'aime pas!
Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 01/12/2010
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| Sujet: My soul is only suffering and hatred ▬ Triste Pensée Sam 4 Déc - 19:58 | |
| My soul is only suffering and hatred…
Play with me, play with the dead. I kill you. L’aube rosée montait doucement vers le ciel azuré d’un matin d’automne. De minces nuages de coton blancs parcouraient le ciel matinal. Les arbres, gardiens de la forêt, se dressaient de part et d’autre de moi, essayant vainement de me griffer les flancs avec leurs branches basses et de me faire trébucher avec leurs racines entremêlées. Leurs feuilles mortes crissent sous mes pas, elles sont de plusieurs couleurs éclatantes. Virant du brun au jaune, en passant par le rouge et l’orangé, cela faisait un tapis aux multitudes de couleurs. Les feuilles étaient douces sous mes pattes. Je savourais l’instant présent sans songer au passé et en espérant le futur. Ça, qui sait si demain succèdera à aujourd’hui ? Personne. La mort plane sur nos êtres comme un faucon plane sur sa proie.
Après avoir parcourut plusieurs heures des territoires de forêts, j’atteins enfin mon objectif. En effet, la clairière était devant moi. J’entendais les multitudes de chants d’oiseaux tous plus mélodieux les uns que les autres. J’entends les centaines de rongeurs alentours grignoter quelque baies mûres ou une ou deux noisettes. Je marche lentement vers le tronc d’arbre abattu, couché là depuis des décennies. Combien de chats se sont assis sur ce tronc mort et majestueux, qui garde toute sa splendeur même dans les heures sombres ? Des centaines, peut être des milliers. Je monte d’un bond souple sur son écorce rugueuse. Avant de m’assoir confortablement je me cherche une place où aucun champignon ou lichen ne s’est déjà trouver une place. Je ne tiens pas à ce que j’ai du lichen plein les fesses. J’écoute le chant des oiseaux dans mes oreilles, le vent frais d’automne sur mes poils, les mille et une odeurs fraiches dans mes narines, l’écorce râpeuse sous moi, tout me parle et moi j’écoute. Du plus petit insecte au doux murmure des arbres, en passant par le couinement strident d’une famille de musaraigne et par le frottement d’une feuille tombant, j’écoute tout, je m’imprègne des secrets de la nature, je vis.
Puis un crissement presque inaudible de feuilles se fait entendre. Des pas trop légers pour un blaireau, des pas trop lourds pour un furet. Un chat est dans les parages. J’ouvre les yeux, je fixe devant moi. Ami, ennemis ? Clan, solitaire ? Qui est-ce ?
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